Pourquoi le mug?
Parce que Capri Nîmes c'est fini, le camion de déménagement est parti. Avec la collection de mugs. Pour savoir où nous allons continuer nos aventures, plus tard sur ce même blog, après les vacances.
Parce que Capri Nîmes c'est fini, le camion de déménagement est parti. Avec la collection de mugs. Pour savoir où nous allons continuer nos aventures, plus tard sur ce même blog, après les vacances.
Je vous ai parlé de la collection de mugs, et bien voilà, j'ai acheté celui de Nîmes.
Pourquoi donc, devinez? Pourquoi avoir un mug de Nîmes en habitant Nîmes?
Pas très loin d'Arles, Tarascon abrite le musée Souleïado. Le musée est dans l'ancienne fabrique de tissus, imprimés à la planche sculptée, puis avec ajout de cuivre, plus tard au rouleau. Ce sont les fameux tissus appelés 'indiennes', car la technique a été importée des Indes.
Plusieurs salles consacrées à la tradition provençale - papa, il y a la même statue de Mireille que celle qui est chez toi!
Impressionantes étagères remplies de planches sculptées.
Après la visite du musée, la boutique bien sûr. Et j'ai appris tout récemment qu'il y a un magasin de stock (ZA Roubian, lieu-dit Roubian à Tarascon).
Puisque nous sommes dans le chapître des indiennes, il y a la grande braderie annuelle des Olivades à Saint Etienne du Grès, les 1er et 2 août.
Toujours à Arles, le musée Réattu, installé dans des bâtiments qui à eux seuls valent la visite: l'ancien Grand-Prieuré de Malte. Au milieu de la collection permanente de tableaux de Réattu (XVIIIème et XIXème), peintre arlésien, et quelques contemporains Picasso, Zadkine etc..., en ce moment et jusqu'au 31 octobre vous pouvez admirer une exposition de robes Christian Lacroix. Tout simplement magique, et magnifique, l'exposition se termine par des robes dignes des contes de fées.
Les filles étant en vacances chez les grand-parents, cela nous laisse plus de possibilités de promenade. J'en ai donc profité pour aller faire quelques visites que je n'avais jamais eu le temps de faire, depuis quatre ans que je suis à Nîmes.
On commence par le musée Arlaten, à Arles. Créé par Frédéric Mistral, pour conserver les traces de la culture provençale, il a même installé le musée dans le bâtiment actuel avec les fonds de son prix Nobel.
Jusqu'au 04 janvier prochain, vous pouvez aussi y voir une exposition temporaire intitulée 'Des habits et nous, Vêtir nos identités', constituée de costumes des différentes régions de France.
A part la dentelle, que rapporter des Pays-Bas? Des sabots bien sûr!
Non, pas ceux-là, ils sont bien trop grands.
Voilà qui est plus raisonnable, une paire pour chaque fille.
J'en ai soupesé une paire dans le magasin, je me suis dit que ce n'était pas si lourd, mais les trois dans une valise déjà pleine...
Un joli torchon qui reprend les motifs des carreaux de faïence.
Et puis un mug! C'est devenue une tradition, chaque fois que je pars pour un congrès de dentelle, je rapporte un mug, il m'en fallait donc un de Groningue. C'est fait, avec le dessin de la tour de l'église Saint Martin (Martini kerk).
Rassurez-vous, je ne vais pas mettre ici les photos de tous les stands, mais il faut dire que les commerçants attirent presque plus de monde que les expositions. Non, simplement les bricoles que j'ai rapportées.
En commençant par un passage au stand OIDFA pour acheter la nouvelle pochette de la série 'Linenkast', dentelles tirées de l'armoire à linge, réalisée par le groupe d'étude du Nord des Pays-Bas.
J'ai acheté sans regarder, leurs publications sont toujours de très bonne qualité, et je ne le regrette pas.
Ensuite un système pour enrouler la dentelle au mètre, et quelques fuseaux pour ma collection.
Puis quelques cartes postales pour.... ma collection.
Qu'il est chou ce petit ange, j'aurais dû en prendre plusieurs!!
Puis une dentellière pour... et oui ma collection, comment avez-vous deviné?
A Leeuwarden nous visitons aussi le musée de Frise. Une jolie collection de costumes de la province et du linge ancien. Le mouchoir de l'affiche du congrès appartient à ce musée. Des dentelles néerlandaises typiques
Dont le fameux motif appelé 'chou-fleur'
Le fil pour les réaliser est d'une finesse incroyable, d'autant plus que c'est du lin.
Voilà, nous avons fini ce voyage en dentelles au travers des Pays-Bas, et en quittant le musée de Frise nous n'avons plus qu'un quart d'heure de retard sur l'horaire prévu, et nous allons même réaliser l'exploit d'arriver à l'heure prévue au repas d'adieu avec les voyageurs des quatre autres cars.
Au moment de repartir de Makkum, après plusieurs essais il faut bien se rendre à l'évidence, le moteur du car ne veut rien entendre. Le temps qu'un autre car vienne à notre secours (un gentil chauffeur qui était en congé et qu'on est allé chercher chez le coiffeur pour nous sauver) nous avons pris une heure et demie de retard sur le programme très minuté, et jusqu'à présent bien respecté. Mais nous avions des organisateurs qui avaient tout prévu: le repas suivant devant être à Leeuwarden, dans le musée "Pakhuis Koophandel', nous étions attendus et accueillis et le déjeuner organisé pour que nous puissions l'avaler à toute vitesse. On nous a simplement demandé de ne pas descendre visiter les salles d'exposition avec nos sandwiches à la main, mais c'était évident, n'est-ce pas?
Le musée est dans un entrepôt du XIXème siècle. Il abrite une collection variée, avec beaucoup d'anciennes voitures, un train électrique, des postes de radio et des appareils photos. A l'entrée une belle en grande tenue nous accueille
et au premier étage les choses deviennent vraiment intéressantes pour une dentellière, avec du matériel de tous pays. Avez-vous déjà vu un meuble-carreau de ce genre?
et une exposition "Fabriqué en Hollande" montée tout spécialement pour OIDFA. Et là j'ai craqué pour ce set de table de style art nouveau.
Nous sommes le vendredi 11 juillet, dernier jour du voyage (j'espère que tout le monde suit toujours). Nous commençons la journée par la visite de la manufacture de faïence de Makkum. Fondée en 1594, elle appartient toujours à la descendance des fondateurs, la famille Tichelaar. Quel rapport avec la dentelle? Mais c'est qu'on y fabrique des petits carreaux représentant les métiers traditionnels, on y trouvera bien une dentellière. Ça existe, la preuve, il y en a dans les musées
-Ah non, ça c'est une fileuse
Bon voilà les dentellières
Mais bon il faut prendre en compte le fait que nous sommes cinq cars à effectuer cette excursion pas dans le même ordre, par conséquent nous sommes les derniers à visiter cette usine, donc pas de dentellière, je me contenterai d'un brodeur.