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Dentelles de Sophie
18 mars 2009

Un cadeau...

Le nouveau numéro du Bulletin OIDFA qui est arrivé ici. Il faut dire que de tous les magazines de dentelle auxquels je suis abonnée, OIDFA est le seul à avoir accepté une adresse DOM sans supplément de prix. Et oui, l'adresse est officiellement en France; les exemplaires sont classés par pays; l'imprimeur envoie tout à une société spécialisée dans l'expédition, qui compte le nombre d'exemplaires par pays et facture le tout; seule la mention 'Port payé' apparaît. Donc je suis sûre que l'envoi de mon bulletin est facturé au tarif Belgique-France. Alors pourquoi les autres magazines veulent-ils me faire payer plus cher? Ruse: puisque j'ai payé un transfert de courrier Nîmes-Cayenne, tous les abonnements sont expédiés à Nîmes et m'arrivent avec deux jours de retard seulement.

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Dans ce numéro donc, on remarque l'apparition de beaucoup d'articles sur le Japon, à commencer par la magnifique dentelle de couverture, dont le modèle nous est offert à l'intérieur. Plusieurs traditions textiles du Japon nous sont présentées: kumihimo (la passementerie japonaise), temari (les balles recouvertes de fils), mojiriorimojiriori (tissage sur métier à sangle dorsale). Et oui, c'est que le Japon est le prochain organisateur du congrès OIDFA. Ce choix a donné lieu à beaucoup de polémique au sein de l'organisation. Je tiens d'abord à dire que j'irai au congrès, d'abord parce que j'aime les congrès OIDFA, et surtout parce que je pense que c'est une opportunité unique, dans ma vie, d'aller au Japon.
La polémique maintenant: j'ai entendu beaucoup d'arguments comme 'Le Japon n'a pas de tradition dentellière, c'est loin, le voyage coûte trop cher, il n'y a pas beaucoup de membres, ...'
Quand on se veut une association internationale, et qu'on souhaite organiser un congrès mondial, a-t-on le droit de refuser un pays organisateur?
C'est loin, mais tous les deux ans les japonaises débarquent en nombre dans les congrès en Europe, pourquoi elles seules devraient faire cet effort, et les européennes devraient refuser de le faire une fois?
Le voyage coûte cher, mais comme je ne le ferai qu'une fois, j'ai déjà commencé à économiser.
OIDFA Japon avait environ 80 membres lors de la candidature, et a certainement recruté depuis l'annonce du congrès.
Enfin, ces arguments viennent de très peu de personnes, et quand on réfléchit bien, ce sont des arguments de façade, qui cachent autre chose. En fait, ces personnes sont organisatrices de voyages en cars, qui vont visiter les expositions organisées pour le congrès, ne restent qu'une journée au congrès lui-même, et ces cars sont pleins de personnes qui prennent une entrée à la journée et ne payent pas une inscription au congrès. Je trouve que ce comportement n'est pas du tout dans l'esprit associatif d'OIDFA. L'inscription au congrès permet de couvrir les charges fixes d'organisation, notamment la location du bâtiment et les salaires des personnes qui y travaillent. Moins il y aura d'inscrits, plus les frais d'inscription seront chers pour les personnes qui s'inscrivent effectivement. Avec le risque de voir disparaître les congrès un jour...
Bon, maintenant devinez pourquoi je considère la réception de mon Bulletin comme un cadeau (je sais, il faut fouiller dans les archives du blog...).

Et n'oubliez pas le jeu de lundi prochain...

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17 mars 2009

Au lit!

Et Lola dort déjà, dans son joli pyjama, et avec un doudou bien sûr. Modèle Fait Main de novembre 1998, tissu en stock, boutons en stock (ils ne sont pas parfaitement assortis, mais je ne vais quand même pas aller acheter des boutons quand c'est pour la poupée!)

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Et n'oubliez pas le jeu de lundi prochain...

16 mars 2009

A surveiller

Oyez oyez, lundi prochain sur ce même blog, à surveiller, un petit jeu-devinette-concours.

14 mars 2009

Enfin pour Lola

Lola est l'aînée des poupées, car Lola est la poupée de mon aînée. Oui mais comme 'à l'époque' je travaillais, je n'ai pas pu habiller Lola, elle porte toujours une robe de vrai bébé, taille 3 mois, tandis qu'Emilie et Isidorine ont une garde-robe plutôt garnie (ah les cadettes, je ne veux pas vous entendre dire que vous n'avez rien à vous mettre!). Il y avait bien eu une tentative de lui faire jupe et chemisier, mais c'était un patron pour Emilie et Lola est bien plus grande, elle est toute étriquée dedans.
C'est donc Bénédicte qui a passé en revue les magazines Fait Main et a sélectionné les habits qui composeront sa garde-robe. On commence par ce petit pull d'été, magazine de juin 1995. Le chapitre fournitures nous dit un reste de fil coton blanc(100% coton, 110 m = 50 g), aiguilles n°3½ et crochet n°3. En farfouillant dans la grande boîte de restes, nous trouvons un coton qui correspond, blanc cassé, une pelote presque entière.
Gros problème après avoir tricoté le dos: je suis sûre qu'il ne reste pas assez de fil pour faire le devant. Je pèse le dos, je pèse le reste... Gagné! Gros dilemme, nous farfouillons encore, et nous choisissons un coton beige pour faire le dos. Ça commence à être un pull arlequin me direz-vous. Idée: les manches feront le lien entre le dos et le devant, elles seront bicolores. Et quand il reste très peu de fil, pour être sûre de changer de couleur au même rang sans faire et défaire, c'est simple: faire les deux manches en même temps, l'une avec le bout extérieur et l'autre avec le bout intérieur de la pelote.

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Au final pas si catastrophique que je l'ai pensé un moment.

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13 mars 2009

Chemisier

J'avais acheté le coupon de tissu il y a longtemps, parce qu'il me plaisait et que je voulais en faire quelque chose pour moi. Et voilà il est devenu ce chemisier, modèle J du Fait Main de mars.

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Pour les boutons, j'ai commencé comme d'habitude par chercher dans mon stock, mais j'ai beau avoir un stock de boutons très important (et en plus ils sont triés par couleur!) je ne trouve jamais le bouton idéal. Direction donc la mercerie, je cherche dans les verts, rien ne me plait, soit trop kaki soit trop vert franc. Finalement c'est un bouton rose comme les petites touches de rose dans le tissu qui m'a séduite.

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11 mars 2009

Sauvez le musée

Parmi tous les musées de dentelle, le musée de Retournac, conçu dans une continuité historique puisqu'il est dans les locaux d'une ancienne manufacture de dentelles. De ce fait, le musée profite d'un fonds de modèles impressionnant. Il édite régulièrement des pochettes d'anciens modèles, qui ont un grand succès auprès du public des dentellières.
Un musée fonctionne avec des financements publics. Oui mais aujourd'hui, le musée est en danger, car la communauté de commune veut réduire sa dotation, alors que la petite ville de Retournac n'a pas les moyens de subvenir à elle seule au fonctionnement du musée. Comme il ne va pas rester sur leurs serveurs éternellement, retranscription du reportage diffusé au journal télévisé de France 3 Auvergne, le 04 mars 2009:

Jean-Paul Vincent, présentateur: Du rififi dans la dentelle, le musée de la dentelle de Retournac en Haute-Loire connaît lui aussi des difficultés financières et là, tout le monde se renvoie la facture.

Sandrine Montero, présentatrice: La commune n’a pas les moyens d’assumer les charges de fonctionnement de l’établissement ouvert il y a moins de deux ans, elle fait appel aux autres collectivités locales, mais la communauté de communes du pays d’Yssingeaux traine les pieds. Les explications de Géard Rivollier et Jean-Marc Rebull.

Gérard Rivollier, Journaliste: Avec le musée Crozatier au Puy, c’est la seule collection estampillée Musées de France en Haute Loire. Trois millions et demi d’euros investis, le tiers financés par l’Europe. Seulement voilà, deux ans après son ouverture, se pose le problème du fonctionnement du musée, après le retrait prévu le l’état et de la région. Quatre cent mille euros par an, c’est trop lourd pour la petite commune de Retournac, qui se retourne vers l’intercommunalité.

Pierre Astor, maire et conseiller général de Retournac: On est dans une communauté de communes, où on a donc un excédent de fonctionnement en 2007 de un million cinq cent mille euros. C’est quinze fois plus, quinze fois supérieur à simplement ce qu’on demande pour participer au musée, et qui est l’équivalent de ce qui est donné pour l’office de tourisme d’Yssingeaux.

Gérard Rivollier: Les dix salariés du musée sont inquiets, par exemple, cette contractuelle qui numérise des pièces anciennes de dentelle, pour un projet commun avec un musée de Boston, aux Etats-Unis.

Véronique Pissochet, régisseuse des collections: Les projets sont plus ou moins arrêtés, enfin on ne sait pas ce qui va se passer, donc on ne peut pas engager de nouveaux projets facilement. Donc ça pose des problèmes, des retards, et par rapport aux partenaires culturels avec lesquels on travaille, ça pose des soucis.

Gérard Rivollier: Pour sauver le musée, le Conseil Général de Haute Loire propose un financement à trois : département, ville de Retournac et communauté de communes, mais cette dernière n’est pas enthousiaste et fixe des conditions.

Bernard Gallot, président de la communauté de communes des Sucs: Ce que la communauté de communes propose, c’est que ces coûts soient revus à la baisse, de façon à ce que ça soit acceptable pour les finances des uns et des autres, que ça pérénise la structure, et puis aussi que les autres partenaires qui sont absents aujourd’hui, puissent être intégrés à ce fonctionnement.

Bruno Ythier, directeur du musée des manufactures de dentelles: Ça veut dire qu’on remet en cause le travail scientifique, ça veut dire qu’on remet en cause les partenariats internationaux, qu’on remet en cause le fait d’être ouvert toute l’année et pouvoir élargir la saison touristique de notre secteur.

Gérard Rivollier: Tous les partenaires reconnaissent les qualités du jeune musée, et se disent prêts à le soutenir, le Conseil Régional appelle même à une table ronde pour trouver une solution.

Vous pouvez aussi soutenir le musée:
en achetant les fameuses pochettes de modèles
en envoyant un message de soutien au musée à l'une des deux adresses webmaster@ville-retournac.fr ou musee@ville-retournac.fr
en transmettant l'information aux dentellières autour de vous.

8 mars 2009

Sur le départ

Aujourd'hui c'est... Bon je vais faire dans l'originalité, je ne vais pas reprendre l'information que vous pouvez voir sur presque tous les blogs, non, c'est autre chose.
Aujourd'hui c'est le départ de la course Bouvet Rames Guyanes, les concurrents partent de Saint Louis du Sénégal, à la rame, et doivent rejoindre Cayenne, après 40 à 60 jours de mer en solitaire à bord de leurs canots à rame de 8 m de long, tous identiques.
22 concurrents cette année, dont 7 guyanais et... une femme! (Hop je retombe sur mes pieds et je parle de la même chose que vous toutes).

5 mars 2009

La réponse de Fait Main

J'ai enfin reçu la réponse que voici à mes questions sur la réalisation des mitaines:

Il vous faut reprendre votre travail le nombre de m. étant erroné. Sauf si vous avez le bras très fin, auquel cas vous ferez 24 augmentations au premier rg de jersey après les côtes, pour obtenir 96 m. puis, tricotez encore 1 rg de jersey et commencez le jacquard en prenant comme repère les flèches de "à rép" ne pas vous occuper de "départ et arrivée".
Pour le pouce vous mettez en attente les 12 premières et les 12 dernières m. sur un fil de couleur contrastante. Vous continuez en jacquard sur les 72 m. restantes pendant 5 cm et vous travaillez les doigts comme dans l'explication. Ceux-ci terminés reprendre les m. pour le pouce en ajoutant 2 m. à l'intérieur (côté main) tricotez 3 cm en jersey gris clair et rabattre. En finitions vous devrez arrêter les fils entre chaque doigt en fermant les petits trous.
Si vous avez d'autres problèmes quant à la réalisation de ces mitaines n'hésitez pas à me contacter !

Entre-temps je les ai finies, et le complément d'explication est erroné, décidément...

4 mars 2009

Pas si compliquée

La voilà donc, ma petite dentelle sur ce carton si compliqué! Un simple pois entre deux pieds. Remarquez mon compte-tour sophistiqué (à droite)!

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Le pois est un motif qu'on trouve beaucoup dans les dentelles flamandes. Quand il est serti, on l'appelle flocon de neige. Il ressemble à un grain d'orge mais n'est pas fait de la même façon: deux paires traversent d'un côté à l'autre tandis que deux autres paires font le même trajet que pour un grain d'orge. Et pas d'épingle au milieu. Ces dentelles faites avec très peu d'épingles, seulement sur les bords, sont appelées Dentelles sans carton, elles étaient le plus souvent faites à même la roue du carreau, qui était recouverte d'un tissu à carreaux pour marquer l'espacement des épingles.

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Et voilà mes 2,40 m dans un fil de lin ocre, qui brille au soleil, et qui ressort bien sur le tissu sur lequel il sera utilisé, surprise...

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Modèle tiré de la pochette De Linenkast 1 publiée par le groupe de travail du Nord des Pays-Bas d'OIDFA. Toutes les pochettes de modèles éditées par le groupe de travail sont très belles, si vous avez l'occasion de vous les procurer n'hésitez pas.

3 mars 2009

La petite maison...

Dans La Machine Parlante (La Petite Maison dans la Prairie, saison 2, épisode 12), Nellie Oleson brode sur la terrasse devant le magasin de ses parents.
- Maman, je voudrais broder.
- Ma chérie, prends ton point de croix!
- Non, pas comme ça, avec un rond en bois.
Alors maman prend un morceau de tissu blanc, décalque le dessin choisi dans un livre de transferts, et prépare la broderie.

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Au bout de trois points, ma Nellie en herbe se pique le doigt.
Qu'à cela ne tienne, on change d'épisode!
Et le soir je retrouve tous mes coupons de tissus dans la chambre transformée en magasin des Oleson...

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