Dernière oeuvre de Sylvia que je vous montre, cette théière au thé fumant. Un seul lacet, qui serpente dans un labyrinthe.

C'est cette théière que j'ai honteusement copiée qui m'a inspirée pour la pomme-labyrinthe.

Sylvia s'inspire aussi de la nature, et de l'artisanat aborigène. Tout cela mélangé à la dentelle donne un sac.

Matériaux divers: cuir ou peau (de ?), végétaux, bois, perles, fil métal, fil électrique, points de dentelle à l'aiguille en fil électrique.

Sylvia s'inspire des paysages d'Australie pour ses dentelles. Des grandes plaines, des montagnes, un ciel bleu.

Ou blien un paysage brûlé par le soleil.

Je remonte dans le bus pour aller de l'autre côté d'Adélaïde. La Hughes Gallery est située dans un parc. Le bâtiment abrite un centre avec plein d'activités, un peu comme une MJC, et en lien avec le congrès une exposition des dentelles de Sylvia Piddington. Sylvia avait des pièces dans les expositions du congrès, qu'elle a dû décrocher à toute vitesse le dimanche soir pour les accrocher ailleurs. Mais ce qui était très agréable, c'est que dans cette Gallerie, Sylvia était présente, avec son travail et ses carreaux.

Un carreau galette, avec des fuseaux disparates, des fuseaux en papier et des fuseaux anciens, tous percés pour y mettre des perles à la manière anglaise.

Et quand elle travaille du fil plus gros, un cylindre (ne me demandez pas en quoi, je ne sais pas, je ne lui ai pas demandé) et des gros clous en guise de fuseaux. Mais les épingles ne sont pas plus grosses pour autant.

A quelques arrêts de bus des brodeuses, sur le retour vers le centre-ville, la Guilde du filage et du tissage.

Arg, fermé le lundi, pas ouvert souvent en dehors du congrès d'ailleurs, bon tant pis...

Le congrès est fini, mais certaines expositions, en lien avec le congrès, continuent. Il faut prendre un bus et sortir du centre-ville, pour aller les visiter. Tout d'abord la Guilde des Brodeuses, dont j'ai déjà parlé. Ce n'est pas trop difficile à trouver, il y a même des panneaux indicateurs dans la rue. Je n'imagine pas ça ici...

Les brodeuses sont hébergées dans une jolie maison en bois, avec deux salles d'exposition pleines de dentelles pour une fois, une bibliothèque, une salle de travail, et une grande dépendance avec (encore) une exposition de broderies cette fois, de techniques diverses. Malheureusement, photos interdites. La Guilde vendait un CD de photos mais pas de budget pour ça. Donc on ne voit que l'extérieur. Mais je vous garantis qu'à l'intérieur, on est très bien accueilli

Bon, nous sommes quand même dans un exposition qui s'intitule "Dentelle au tricot", il faut bien en montrer un peu, même si... Techniquement ce n'est pas de la dentelle (d'ailleurs, si vous êtes attentifs aux tags et aux catégories...)

Cette nappe paraît être du tricot, 

mais en regardant en gros plan finalement non. Ou alors retravaillé? L'étiquette est floue (promis, un jour mon prince viendra je prendrai des belles photos, un jour).

Grand napperon, 20° siècle, modèle allemand ou danois. (oui j'ai fait des progrès fulgurants en photo, cette étiquette est lisible).

Très beau tout ça, mais ce n'est pas de la dentelle, mais c'est très beau, mais ce n'est pas de la dentelle, mais c'est très beau.

Superbe pièce en point de Gaze selon l'étiquette. Belgique, 19ème siècle. 

Cette pièce mérite qu'on l'observe à la loupe pendant des heures, alors elle mérite bien quelques gros plans. On voit des parties aux fuseaux et des parties à l'aiguille. Je croyais que le point de gaze ce n'était que de l'aiguille?

Jours sur toile, les jours sont garnis d'oiseaux en dentelle à l'aiguille. Toscane, Italie, vers 1920. Les ombres sur la toile sont celles des dentelles sur l'étagère du dessus.

Quelques gros plans des parties à l'aiguille

Adélaïde Town Hall, l'équivalent de notre mairie, présentait au premier étage une exposition de dentelle au tricot, mais pas que.

Napperon, bordure en dentelle à l'aiguille avec des personages, broderie blanche. Aemilia Ars, Bologne (Italie). Je ne sais pas si c'est une pièce ancienne, elle n'est pas datée, je suppose que non sinon on ne saurait pas le nom de la dentellière.Merci à mes lectrices avertis, Aemilia Ars est une association à Bologne.

Le motif ressemble à celui de la revue d'OIDFA pour l'année 2013, mais ce n'est pas exactement le même.