Encore une expositions de patchwork, le Challenge Textile International. (Tous les textes en italiques sont ceux des étiquettes de l'exposition.)

Ce challenge initié conjointement par le Japon et la France avec un troisième pays invité, cette fois-ci les Etats-Unis, présente 90 tableaux textiles de 50cm x 50cm sur le thème: « Les Peintres du Monde ».
30 peintres ont été choisis par les organisatrices de chaque pays et 30 françaises, 30 japonaises et 30 américaines se sont vu attribuer (par tirage au sort) un peintre qu’elles ont eu à cœur de transcrire avec toute leur créativité.
Pour se faire différentes techniques peuvent être employées (main, machine, mixte, embellissements, broderie, etc…) ainsi que tous types de tissus à condition que la réalisation soit à prédominance textile.
La présentation se faisant par thème, le visiteur aura tout le loisir d’identifier le peintre présenté et de voir comment chaque réalisatrice l’a interprété selon sa sensibilité et sa culture.
Ce challenge a été présenté à Yokohama et Tokyo au Japon où il a obtenu un prix et est maintenant aux Etats-Unis.

Tout simplement magnifique. Déjà qu'hier j'ai dû me restreindre, alors aujourd'hui... Bon, un peu d'organisation, je vais les montrer peintre par peintre. Mais uniquement mes préférés, je n'ai pas tout photographié. 

Aujourd'hui, Edgar Degas par Bethanne Nemesh, Etats-Unis.

Art majeur à l'université, j'ai toujours aimé les impressionistes et Degas surtout. J'ai eu l'inspiration pour recréer son sujet le plus souvent utilisé, une ballerine. Beaucoup de ballerines de Degas ont été peintes à l'entraînement, au repos ou lors de leurs performances pas forcément quand elles dansaient. Ma ballerine prend ce temps de repos peut-être juste avant un spectacle.
J'ai utilisé une pièce de tissu de deux tons. Un pour saisir la ballerine et l'autre pour la placer comme si elle était en fait un des tableaux de Degas dans un cadre élaboré doré accroché peut-être dans un musée. Tissu: doupion de soie, fils de soie et polyester.

Invitée du salon cette année, Odile Bailleul avait installé tout un atelier de couture de petites souris. Trop mignon, on ne savait plus où donner de la tête de l'appareil photo.

Ça papote, ça papote, et pendant ce temps Cendrillon a besoin de vous. Et moi aussi j'aurais bien besoin de quelques souris de temps en temps.

Vous croyez peut-être que j'ai mis beaucoup de photos, et bien non, je me suis restreinte mais de façon drastique, par rapport à ce que j'ai pris. Trop mignon je vous dis.

Comme les autres années, l'association de patchwork de Marly avait un grand espace d'exposition pour présenter les réalisations des adhérent(e)s, cette année sur le thème du rouge. Histoire sans paroles, je vous présente mes coups de cœur. Entre les coups de cœur d'hier et ceux d'aujourd'hui, faut pas être cardiaque.

Quand on ne peut pas aller aux grand salons parisiens, on se contente de Créativa à Metz. Il y a deux ans j'y avais fait un petit tour. L'année dernière à peine une apparition, et même pas d'article, ça n'en vallait pas la peine. Et cette année je me suis régalée!

Dès l'entrée, il faut lever les yeux pour admirer les participations au concours, cettte année sur le thème "la tête dans les étoiles": Nuages, planètes, papillons, soleil, avions et surtout rêves! Laissez voler, glisser votre inspiration vers le haut afin d'atteindre les étoiles. Cette année il faudra regarder vers le ciel pour réaliser vos plus belles suspensions.

Beaucoup de participations, pas mal de jolies choses, apparemment le thème a bien inspiré les participants. Je vous laisse avec les photos de mes coups de cœur. Je ne sais même plus pour qui j'ai voté... (Mais que c'est moche ces plafonds de halls d'exposition....)

Après le premier cœur le mois dernier, mon deuxième cœur. Un cœur par mois? Chiche! Enfin bon, on verra, je ne m'engage pas quand même.

Un simple lacet en mat, fil à coudre nylon en passives, fil coton en meneurs.

Avant de partir, j'avais prévu quelque chose pour occuper mes mains, non pas dans l'avion (on ne peut presque plus rien faire en avion) mais sur place, au cas où je m'ennuierais. Juste des aiguilles cirdulaires, deux pelotes de laine Rico noire et une bobinne de fil lurex argenté. 200 ou 220 mailles, je ne sais plus et je ne vais pas recompter, en rond en côtes 1/1. Ne croyez pas que j'ai fait tout ça en Australie, en fait je me suis tellement pas ennuyée qu'au retour de voyage j'avais fait deux rangs. Et même en faisant bien attention, j'ai trouvé le moyen de le vriller. Heureusement, pour un snood ce n'est pas grave, on peut même dire que c'est fait exprès. Le snood est une copie de celui (honteusement acheté et très mal fait en plus) que Pauline piquait régulièrement à sa grande sœur, maintenant chacune le sien.

Voilà, cet article marque la fin de mon voyage en Australie d'un point de vue textile. Voulez-vous en savoir plus? Voulez-vous que je vous raconte le voyage d'un point de vue plus touristique?

Les rencontres lors des congrès sont l'occasion d'échanges de cadeaux. Malgré mes déboires j'avais mes bricoles prévues, je ne vais pas revenir dessus. De mes rencontes et retrouvailles, j'ai reçu

Un mug des l'association des dentellières de Malte, superbe. Thank you so much Margaret.

Un pique-épingles pour mon carreau. C'est un chapeau typique que mettent les éleveurs qui parcourent la brousse et le désert australien. Les bouchons de liège servent à éloigner les mouches.

Je sais pas vous, mais moi j'adooooore les sushis les boutiques de musées. Et donc après la visite des galeries du Powerhouse Museum, direction la boutique du musée. J'y ai acheté ce livre de Rosemary Shepherd, sur les dentelles primitives. Beaucoup de références historiques, les dentelles sur les tableaux et des dentelles anciennes décortiquées, des points oubliés détaillés. Un bon complément à la conférence qu'elle avait fait au congrès, intéressante mais trop courte, il faut bien tenir compte du délai.

An Early Lace Workbook, Bobbin Lace Techniques before the Baroque, Rosemary Shepherd, Lace Press Australia, ISBN 978-0-9591235-4-8

Juste comme ça, remarquée en passant dans les galeries du musée, ces robes aux broderies dans des couleurs douces.

Avec le matériel et des explications dans la vitrine devant.

Dommage, sur le site du musée je ne retrouve pas l'exposition correspondante, je crois qu'il s'agissait de travaux d'étudiants. Dommage encore, je n'ai pas de gros plans des broderies.

Autre exposition temporaire, sur l'histoire et les costumes du film Strictly Ballroom, Ballroom Dancing en français (quoi, si on traduit Strictly Ballroom en français ça donne Ballroom Dancing? Mais que m'ont appris mes profs d'anglais alors?).

Strictly Ballroom a d'abord été joué sur scène avant d'être un film en 1992, film maintenant considéré comme un classique du cinéma australien. L'exposition coïncidait avec le retour de la comédie musicale sur scène à Sydney en avril 2014 (elle est maintenant finie). En plus de dessins, photos, extraits des danses, 40 costumes éblouissants, créés par Catherine Martin, qui a quatre Oscars à son palmarès. Je vous laisse avec quelques couples de danseurs, plus ou moins bien assortis (comme dans la vraie vie), madame étant presque toujours bien moins couverte que monsieur. En complément vous pouvez aller sur le lien de l'exposition et voir le diaporama.

Et dites-moi franchement, connaissiez-vous ce film? Pas moi!