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Dentelles de Sophie
7 janvier 2021

Captive

Captive, de Margaret Atwood

1859. Grace Marks, condamnée à perpétuité, tourne lentement en rond dans la cour d'un pénitencier canadien. À l'âge de seize ans, elle a été accusée de deux meurtres horribles. Personne n'a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, elle s'est murée dans le silence: amnésie ou dissimulation? Le docteur Simon Jordan, jeune et prometteur spécialiste de la maladie mentale, veut découvrir la vérité. Il obtient l'autorisation de rencontrer Grace, de la faire longuement parler...
Avec lui, la prisonnière va dévider le terrible fuseau de ses souvenirs: son enfance irlandaise, l'agonie de sa mère sur le bateau qui les emmène au Canada, ses emplois de domestique, la mort de sa seule amie...
À écouter ce récit, Grace ne semble ni démente ni criminelle, et pourtant, que sont ces troublants rêves qu'elle cache à Jordan: cauchemars, hallucinations ou réminiscences d'actes monstrueux?
Inspiré d'un fait divers sanglant qui a bouleversé le Canada au XIXème siècle, Captive plonge le lecteur dans un fascinant mystère, oscillant sans cesse entre vérité et mensonge. Après l'adaptation de La Servante écarlate pour le petit écran, unanimement salué par la critique, ce roman est lui aussi devenu une série TV, sous le titre Alias Grace, avec Sarah Gadon, Zachary Levi et Anna Paquin au casting.

Captive

 

C'est horrible, mais quel rapport avec ce blog me direz-vous? Et bien le textile et la couture. De passage à Belfast avant de migrer au Canada, Grace voit les filatures de lin irlandaises. Simon est un fils d'industriel de filatures, dans le Massachusetts. Grace est bonne couturière, son travail est soigné. Elle fait aussi bien de la confection de robes, entièrement à la main vue l'époque, que du patchwork, des courtepointes. Elle parle des différents blocs: la cabane en bois rond (comme on dit au Quebec), l'arbre du paradis, les larmes de Job, le Casse-tête de vieille fille, et les bordures de Chasse à l'oie sauvage. La fin du roman voit l'apparition de la machine à coudre, mécanique bien sûr, avec une manivelle qu'on tourne à la main mais c'est déjà un gain de temps fou.

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Commentaires
C
merci je ne savais quoi regarder ces jours ci !
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J
Merci pour cette référence bibliographique, bonne journée
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