Réduis ton stock en avril (saison 4)
Après des achats en mars, voici avril.
- Score début avril: +2
- Entrées en stock: 0
- Sorties du stock: -0,5
- Points bonus: 0
- Total fin du mois: +1,5
- Détail des projets cousus: doublure d'une tunique.
Après des achats en mars, voici avril.
Voyez-vous la différence entre cette affcihe
et celle-là?
La différence est subtile, c'est juste la date. L'année dernière à peu près à la même époque, le congrès prévu à Tartu a été reporté d'un an. Et voilà que le congrès est tout bonnement annulé. Rendez-vous est pris pour celui de Hambourg en 2023. Mais j'espère quand même que les organisateurs présenteront un nouveau projet dans quelques années, le programme était prometteur. Tous les modèles reçus pour le recueil seron tpubliés d'une manière ou d'une autre, donc suspens je ne peux pas encore vous montrer ce que j'avais fait.
Ma poupette qui achète une tunique et qui ne veut pas la mettre parce qu'elle est trop transparente. Tu peux me faire une doublure maman? Après examen de la tunique oui, la coupe est simple, pas de pince, le patron facilement relevé directement sur tissu à la craie tailleur, et hop. Je l'enfile par dessus une robe foncée pour bien voir la différence entre le corps, doublé, et les manches, laissées transparentes. La robe est plus grande que la tunique, ce n'est pas joli, mais on voit que l'objectif est atteint.
Cinquième leçon, il faut toujours laisser la paire extérieure en attente pour travailler le lacet intérieur à 5 paires.
Mais la différence, c'est qu'il faut un deuxième jeu de fuseaux pour faire certains motifs, ici le rond reprend la paire extérieure alors que le lacet principal attend pour la reprendre plus loin.
Il ne reste plus que les deux petits ronds intérieurs.
Et hop. Mais, mais, mais, que vois-je? J'ai encore oublié la paire tordue? Arg, je recommence? Non, pas envie de recommencer ce motif, je préfère les coups de fuseaux sur les doigts.
Rappel: la méthode,
l'exercice 1
l'exercice 2
l'exercice 3
l'exercice 4.
Vernon Subutex, de Virgine Despentes.
"Qui est Vernon Subutex ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde révolu."
Vous vous demandez bien ce que ce livre vient faire avec une thématique textile. Et bien dans le tome 3, un chapître raconte le point de vue de Xavier, l'un des personnages.
"Est-ce que quelqu'un peut lui expliquer pourquoi les fabricants de vêtements cousent des étiquettes qui grattent au niveau de la taille? C'est à croire qu'ils font des études pour trouver la matière qui t'irritera le plus possible. Et même si tu découpes le truc avec un petit ciseau, au plus près du tissu, en te concentrant à fond - ça gratte quand même. Xavier aimerait retrouver le salaud qui s'amuse à faire ça, et lui péter les deux jambes, pour voir si ça le fait toujours autant rigoler de pourrir la vie des gens qui achètent ses fringues."
Bon, je ne suis pas aussi violente, je ne souhaite casser les jambes de personne, mais j'adhère totalement à cette analyse de l'étiquette qui gratte la taille. Elle est mal placée, et en plus elle est en plastique. Un argument de plus pour coudre soi-même.
Quatrième leçon du livret, pas d'échantillon, on passe directement à cette belle volute.
Mais comment ça, voyons, à quoi ça sert de faire des échantillons pour apprendre la bordure avec paire tordue et ne pas la mettre en application? Coup de règle de fuseau sur les doigts et on recommence!
Ah voilà c'est mieux. Vous voyez la différence?
Et ça avance. Rien à dire, sauf que je m'amuse, même si je refais plusieurs fois le même morceau il faut tout réinventer à chaque fois.
Troisième leçon, avec pour la première fois un lacet asymétrique. Un bord lisse, et un autre bord sophistiqué.
Le bord sophistiqué se fait en bordure du motif, une paire se désolidarise du lacet, puis le rejoint quand le lacet redevient intérieur.
Rappel: la méthode,
l'exercice 1
l'exercice 2.
Pierre, maître de dentelle, d'Hubert de Maximy.
"Dentelle de soie, lingerie fine, napperons délicats, la fabrique Chalencon et Companie de Craponne-sur-Arzon, dans le Velay, excelle, en cette fin du XIX° siècle, grâce au savoir-faire de ses dentellières mais aussi aux intrigues et manigances des Chalencon mère et fille qui ont hissé la modeste entreprise au rang de fournisseur des plus grandes enseignes de la capitale. Quand Pierre, l'héritier, prend les rênes et se lance dans le marché du grand luxe alors florissant, il a tout appris des femmes de sa famille. Retors et calculateur, il sacrifie ses frères et sœurs, son épouse et ses derniers scrupules, jusqu'à ce que la Grande Guerre..."
L'histoire commence en 1876. Pierre est le deuxième enfant d'Alice, et donc le petit-fils d'Honorine. Il veut s'attirer toute l'attention de sa mère, est comprend que pour cela il doit s'intéresser à ce qu'elle fait, c'est à dire l'entreprise de dentelle, donc tout petit il l'accompagne déjà dans ses tournées de leveuse. On suit en même temps la vie de Pierre et de Jeanne Mérey (tiens encore?). Pierre fait des études, au lycée au Puy-en-Velay puis à Saint-Etienne, et du droit à Lyon, et enfin reprend la fabrique familiale. L'histoire finit en 1921, vous le savez c'est de l'histoire, après la guerre il n'y a plus de débouchés pour la dentelle aux fuseaux, je vous laisse donc découvrir comment Pierre a fait pour garder une certaine prospérité.