Entre mes mains le bonheur se faufile
Entre mes mains le bonheur se faufile, d'Agnès Martin-Lugand
Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice: les chiffons, ce n'est pas "convenable". Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée.
Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courrir le risque de s'ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...
Portrait d'une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
Certes, le roman décrit bien le milieu de la mode, un certain milieu mondain parisien, un atelier de couture, mais l'histoire est surtout l'histoire d'une emprise, de plusieurs emprises même. C'est un livre qui se lit très rapidement. Et qui laisse parfois perplexe.