Le châle deuxième partie
Une avancée sur le châle de poupée.
Et c'est en retirant les épingles qu'on voit les erreurs. Je ne sais pas ce que j'ai fait mais il y a deux gros trous imprévus.
Une avancée sur le châle de poupée.
Et c'est en retirant les épingles qu'on voit les erreurs. Je ne sais pas ce que j'ai fait mais il y a deux gros trous imprévus.
Ma dentelle redessinée avance bien. Au fur et à mesure de l'élargissement je pioche dans ma boîte, les fuseaux sagement rangés et mis deux par deux pour être placés à cheval.
Au bout de quelques temps je tombe sur des fils fragilisés, qui s'éfilochent. Et dans la dernière rangée de la boîte, chaque fois que je veux attraper une paire il me vient un fuseau seul. Les responsables?
Ah les sales bêtes, oui tu peux essayer de te cacher au fond toi, j'espère que le repas était bon parce que tu vas mal le digérer.
Biovidersité, biodiversité, la biodiversité a une limite: mes fils de soie! (Ah oui et ma laine aussi, et mon coton, et bref tous mes textiles).
Puisque je suis privée de cours de dentelle... Depuis février dernier, soupir... J'ai raté le cours de reprise mais ça c'était de ma faute (enfin presque, ce n'est pas moi qui ai muté mon mari), donc je ne vais pas commencer une autre quille de mon ombrelle, interlude.
D'abord, faire le dessin.
Ensuite, faire les points du fond: le fond doit être très régulier, ici du fond Alençon et du fond à la rose ou vitré.
Et enfin, les motifs et les picots. La place des épingles dans les motifs dépend des entrées et sorties de paires, et donc du fond.
Je ne le montre pas en entier pour une question de droits d'auteur. Le modèle n'est pas de moi, mais quand j'ai voulu piquer le carton pour faire cette dentelle, j'ai eu du mal à visualiser la réalisation. En fait le carton n'est pas du tout dessiné comme j'en ai l'habitude, j'ai donc pris le parti de le refaire à ma sauce.
Puisque j'ai fini le premier cahier de dentelle d'Idrija, je vais pouvoir faire des pièces pour mettre en application ce que j'ai appris. J'ai choisi un modèle acheté sur place, un bracelet. Et hop c'est parti.
L'avantage de travailler avec un champ (comme les chirurgiens), c'est qu'on ne voit pas le travail qui reste à faire.
Et que surprise, c'est déjà fini!
J'ai préféré allonger les boucles des extrémités pour mettre des anneaux, plutôt que des embouts de rubans prévus sur le modèle, pas très adaptés pour juste deux boucles à mon avis.
Pas mal, je suis contente. À refaire dans d'autres couleurs.
Modèle d'Irma Pervanja, fil de lin Goldschild 80/3 rouge.
Il y a eu le chat de confinement, puis le chat de déconfinement. Puis j'ai mis un autre chat sur mon carreau.
Ça avance très vite, il ne lui manque que la parole le sourire.
Et quelle est la couleur des yeux des chats la nuit? Jaune bien sûr!
Modèle de Martine Bruggeman, je n'ai pas voulu faire le tapis, fils de chez Bart et Francis.
Souvenez-vous, ça commence avec des fuseaux sagement rangés. Et bien ça finit avec les mêmes fuseaux que je retire de plus en plus et qui font la fête dans la boîte.
Et oui, c'est fini! Quelle pagaille dans les fils.
Le début se tortille, je suppose que c'est à cause des trois torsions du fond Alençon.
Après épilation coupe des fils, toutes les épingles ensemble sur la ligne d'arrivée.
Donc, la partie numéro 2 avec son motif.
Qu'on peut enfin admirer dans son ensemble, les dernières épingles attendront encore un peu avant d'être enlevées. Il ne faut jamais être pressée en dentelle.
Au début du déconfinement, comme j'hébergeais encore un chat, je n'avais pas toujours le droit de faire de la dentelle.
Depuis que le chat est parti, j'avance beaucoup plus vite, forcément. Bientôt la fin.
Il y a eu la dentelle de confinement, puis il y a eu la dentelle de déconfinement. C'est une dentelle reçue en héritage par une amie, une dentelle inachevée, et qu'elle m'a demandé de terminer. Je suis allée la chercher dès le premier jour de déconfinement, à l'occasion d'une expédition tissu qui a tourné au fiasco, mais finalement pas si catastrophique que ça puisque j'en ai rapporté une dentelle à sauver finir. Un peu plus de la moitié est fait.
Tout d'abord analyser la dentelle: il y a assez de fil sur les fuseaux pour la finir, les épingles ne montrent pas de signe de rouille, le fil de lin n'a pas l'air trop sec il ne va pas casser. Le fond épingle close du Velay, spontanément avec juste le carton j'aurais fait du fond torchon mais bon, je vais continuer avec le fond épingle close (comme le modèle d'ailleurs). Trois torsions autour des grains d'orge. Deux torsions sur la paire derrière l'épingle à l'intérieur et à l'extérieur. Une torsion sur la paire meneur du pied, normalement on n'en fait pas, bon je continue avec.
Avec une aide et une expertise précieuses. En fait la dentelle n'est pas à moi, le chat n'est pas à moi, mais c'est quand même une photo que je rêve de faire depuis bien longtemps.
Et puis assez rapidement la dentelle est finie, il ne reste qu'à crocheter. Oui, moi, qui milite pour l'aponçage, qui aponce même dans la Bayeux. Comme le napperon était commencé en préparation d'un crochetage, j'ai fini avec un crochetage. Les fuseaux de fil blanc servent d'amorce pour utiliser jusqu'au bout le fil de lin, l'économiser, le distribuer des fuseaux bien pleins aux fuseaux qui se sont dévidés.
Les nœuds se sont reposés une nuit, on peut couper.
Et à l'endroit, ouf, le crochetage ne se voit pas trop. (Je vous ai dit que préférais l'aponçage? Oui je crois que je vous l'ai dit.)
Une chose que je vois quand même, c'est que ce n'est pas la même main qui a travaillé. Ici ce n'est pas moi.
Et là c'est moi.
Modèle: "Carrés de grille sur pointe pour napperon" de Martine Piveteau, issu du livre La Dentelle Torchon de Cholet.
Sous-titre: dentelle de confinement. J'ai bien avancé depuis la dernière fois. Tellement vite que je n'ai pas pris de photo intermédiaire.
Et en plus je n'ai plus eu le temps d'y toucher depuis la couture de masques.
Puisque c'est reparti voilà deux mois, voyons où j'en suis à l'heure actuelle.
Avec gros plan sur la partie déjà visible.
Et puis on va voir si je travaille plus à ma dentelle en étant bloquée à la maison.