Je reviens de:

Avant de partir je voulais programmer quelques articles de promenades plus anciennes, mais je n'en ai pas eu le temps entre la préparation de mon voyage et la préparation de mon absence en période scolaire-examens-inscriptions.

Aller galère: partie de chez moi à 7h15, bus jusqu'à la gare, train Nancy-Paris Est, RER Paris-Nord aéroport, navette pour rejoindre le terminal G qui n'est pas connecté aux autres, avion retardé d'une demi-heure toutes les demi-heures à cause des grèves du contrôle aérien et des pétroliers de CDG pour avoir finalement 3h de retard, difficulté à trouver le transfert aéroport-hôtel réservé et payé, je suis arrivée à mon hôtel à 20h45. Trop tard pour aller assister au méga-événement de la dentelle, en fait une rue du centre-ville entièrement occupée par des dentellières (on pouvait apporter son carreau, mais en avion ce n'est pas faisable).

Retour galère: partie de Ljubljana en train à 23h55, train de nuit avec place assise (je n'ai pas pu réserver de couchette), réveillée deux fois pour un contrôle de ticket et deux fois pour un contrôle d'identité, arrivée à 6h28 au lieu de 6h10 à Munich, loupé la correspondance de 6h29 pour Strasbourg, attendu 30mn que les guichets ouvrent, changé mon billet avec une correspondance supplémentaire à Stuttgart, arrivée chez moi à 17h au lieu de 12h.

Heureusement, entre deux, le congrès était très bien. Tout ce que j'ai vu en détails bientôt sur votre antenne ordinateur, le temps de trier les 750 photos que j'ai prises.

Je ne prends jamais de commande.

Sauf là, c'est une commande spéciale, une commande de ma dernière. La prof de maths est enceinte, et apparemment la prof de maths est appréciée de ses élèves, qui se sont cotisés pour lui faire des cadeaux. Et en plus des cadeaux achetés tout faits, ma fille a commandé des chaussons en dentelle. Les mêmes que la dernière fois, mais pas de la même couleur.

Toutes les références du modèle sont dans l'article en lien, je rappelle que je ne fais pas de copies pirates.

Boutons de mon stock.

Fil Goldschild 80/3 dunkelbraun (marron foncé). La bobine est restée un moment sur la table basse, et un insecte ressemblant à une abeille a passé l'après-midi à en boucher une extrémité avec de la terre pour en faire sa maison.

Bon, avec tous ces chaussons que je fais, j'aimerais bien voir des petits pieds dodus dedans un jour.

Le pouvoir des coquelicots! Car oui, les coquelicots vont reprendre le pouvoir dans les champs, du moins on l'espère. Voici donc des coquelicots.

Ça ne vous dit rien les coquelicots? C'était mon tissu coup de cœur à mon premier marché aux tissus. Avec dans l'idée de m'en faire une robe. Mais acheté sur un coup de cœur disais-je, donc sans modèle prévu, métrage au pif, et donc pas simple de trouver le patron pour rentrer dedans. J'ai trouvé le patron idéal ou presque, Modes et Travaux numéro 517805 qui date de... gloups... Au moins ça, je l'ai déjà réalisé ça devait être dans les années 1990, au siècle dernier donc. A l'époque je n'avais pas beaucoup de technique, j'avais découpé mon patron multi-tailles, erreur. Bon, je l'ai refait dans la même taille me direz-vous, mais quand même, je l'ai découpé sans les marges de couture, j'ajoutais les marges directement en coupant, sans aucune précision. J'ai donc entièrement décalqué mes pièces en ajoutant mon centimètre de valeur couture, et les 4 cm pour l'ourlet. Oui même si j'ai replié ces 4 cm pour l'aligner sur le bord brodé, j'ai quand même fait ça proprement.

Ma première expérience avec ce patron m'a aussi permis de modifier la façon de monter les goussets. La méthode préconisée dans les explications est de coudre les côtés jusqu'au gousset, puis de coudre le gousset bien pointu sur un côté puis l'autre, je me souviens (même si c'était au siècle dernier) que j'avais bien galéré, alors j'ai préféré coudre les goussets sur le devant, puis le dos sur l'alignement devant + gousset, c'est beaucoup moins galère. Et beaucoup plus précis. Puis j'ai cousu le dessous de la manche kimono, et j'ai fermé le dessous de manche.

Et la réalisation de cette robe tombre à pic pour le défi Le Pouvoir des Fleurs sur Petit Citron.

Et avec tout ça le temps a passé très vite, et je n'ai pas fait le fameux sac, mais promis je vais le faire avant la fin de l'été, c'est que je croule sous les commandes moi.... Après tout le printemps n'est pas fini?

Demain commence un Sal de printemps chez Dame Valiste, pour réaliser ce sac:

J'espère tenir le rythme! Rendez-vous chez Dame Valiste chaque lundi pour les instructions, et ici même chaque dimanche pour mon avancée.

Pourquoi donc tous ces cœurs en dentelle?

Rappel: le premier, le deuxième, le troisième lié au deuxième, et après une longue pause le quatrième, le cinquième et le sixième hier.

C'est le thème des dentellières de Laneuveville pour notre exposition. Le thème a été choisi l'année dernière, j'espérais faire un cœur par mois, mais heureusement que je me suis rien promis, je n'ai pas tenu le rythme.

Bref, venez nous voir, il n'y a pas que nous et il y aura des merveilles.

Dernier cœur de la série, un cœur avec une impression de relief à la Vasarely.

Pour plus de contraste, je me dis que j'aurais dû ajouter des paires pour le cœur lui-même et faire des cordes de 4. Mais finalement il rend mieux le relief en photo qu'en vrai.

Modèle de Lieselotte Steber pour le Deutscher Kloeppelverband, lin Goldschild 80/3 marron.

Un cœur en Binche. Il est raté. Ne me dites pas que non et que c'est très beau, je sais qu'il est raté.

J'ai enlevé les épingles trop tôt, et oui, j'ai fait ça sur mon carreau de secours avec à ma disposition une toute petite boîte d'épingles, voilà à quoi ça mène d'avoir la flemme de monter un étage pour aller chercher une plus grosse boîte d'épingles. Donc quand je me suis aperçue que ma dentelle commençait à se recroqueviller, et bien j'ai quand même dû monter un étage, et quand j'ai redonné sa forme à la lisière extérieure du cœur, un gros trou est resté en haut à droite, un moins gros en haut à gauche. En plus, à la fin du point de Paris en bas à droite, je ne me retrouvais pas comme dans le graphe, j'avais un décalage (je rappelle que le point de Paris se fait sans épingles de soutien dans la Binche). Il fallait trop défaire pour me retrouver, donc je me suis débrouillée avec ce que j'avais.

Modèle d'Anne-Marie Verbeke-Billiet revue Kant 2009/3 fil coton égyptien 120/2.

Une série de cœurs en bois trouvée dans un magasin de loisirs créatifs.

Décalquer la forme du cœur, extérieur et intérieur.

Tracer des traits verticaux, en partant du milieu, de part et d'autres. La distance entre deux traits dépend du fil qui sera utilisé. Puis des traits à 60° des traits verticaux, dans un sens et dans l'autre, et de même espacement.

Et hop c'est parti, un mix entre du fond malin et du fond à la rose, c'est à dire un fond malin avec à chaque épingle CTT.CTT. Les ajouts (et retraits) de paires se font dans l'épaisseur de la tranche, dans un corde de 4 qui se tient à peu près au milieu.

Je pensais prendre plus de couleurs que ça et faire un dégradé, mais pas assez de jolies couleurs assorties, donc je suis restée à trois couleurs. Finalement j'aurais pu faire un simple fond malin, ça aurait gardé le rose dans les diagonales comme je le voulais. Tous les fils de reste sur les fuseaux, cette fois je ne les ai pas pesés, ça forme un petit nid douillet pour les œufs du jour: joyeuses pâques.

Tous fils coupés et détaché du carreau, on voit les nœuds, vous direz que ça ne me ressemble pas des nœuds aussi apparents mais c'est pas grave puisque ça va être collé.

Quoi, collé? Une dentelle collée, moi? Ça me ressemble encore moins que les nœuds! Et pourtant, c'est ce qui était prévu dès le départ, avec la forme en bois.

Fils Goldschild 80/3 jaune, saumon et rouge.

Ça aurait dû être une escapade estivale. Marjolaine Salvador-Morel, fille de Mylène Salvador ma prof de dentelle, exposait ses sculptures de fil nylon au musée Baron Gérard de Bayeux. J'avais quelques jours disponibles pendant l'été, mais malheureusement, les horaires de train ne sont pas toujours adaptés et ne m'ont pas permis de faire un aller-retour dans la journée pour la visite.

Heureusement, certaines œuvres ont été exposées à la galerie Le 6, Mandel à Paris, et j'ai profité de mon cours mensuel pour aller voir de mes propres yeux, en plus avec Mylène elle-même qui commente la visite c'était un régal.

La graine de pissenlit, dont on réalise bien la taille en voyant le plafond et le sol.

J'aime beaucoup aussi l'ombre portée sur le mur par l'éclairage.

Le livre, qui peut s'ouvrir et se fermer, en l'occurence se fermer car il est présenté ouvert, mais je n'ai pas touché. Je ne touche jamais rien dans les expositions, sauf s'il est expressément dit qu'il faut toucher (expositions pour aveugles entre autres). D'ailleurs il était bloqué en position ouverte, c'est Mylène qui a essayé de le manipuler mais chut on ne dira rien, elle a le droit.

Le cœur de Marie, œuvre inspirée par le livre Le Cœur Cousu de Carole Martinez, au passage un excellent livre que je vous recommande.

Mes photos ne sont pas aussi belles que celles sur fond noir réalisées par Dominique Couineau pour le catalogue de l'exposition, mais ce sont celles que j'ai faites et ça fait quand même plaisir de les regarder.

Après avoir écourté la visite guidée du musée, nous avons continué la visite seules.Le dernier étage est réservé à des animations, et à des expositions temporaires. Lors de notre visite, nous avons pu voir une exposition intitulée 'Avec 100g de laine', exposition des oeuvres présentées à un concours organisé par la filière laine de Belgique, mais avec 129 participants de toute l'Europe. Nous n'avons pas vu les 129 participations mais une sélection. Et je vous montre une sélection de la sélection, mes coups de coeur. Je n'ai pas noté les noms des artictes, s'ils passent ici et se reconnaissent je peux les ajouter.

Suspension, on devine le fil qui tient cette construction.

Un bel arbre

Des plantes, des fleurs?

Jolie demoiselle avec une belle robe.

Tiens, de la dentelle!

Eclosion de fleurs?