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Dentelles de Sophie
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11 octobre 2025

Worth - 1 -

Worth au Petit Palais : une exposition magnifique.
Avec quatre générations et près d'un siècle d'existence, Worth occupe une place à part dans le paysage des maisons de mode. Worth est en effet le nom d'un homme, Charles Frederick, et celui de ses descendants qui se succédèrent à la tête de la maison. C'est aussi un mythe : celui d'une enseigne, fondée à Paris en 1858, dont le développement dicte bientôt une nouvelle forme d'organisation à l'industrie de la haute couture.
Worth s'impose rapidement comme une référence, confortée par l'usage de la griffe que le fondateur transforme en y apposant sa signature manuscrite, et par une série d'innovations. Charles Frederick Worth adapte les principes sériels de la confection aux formes individualisées de modèles réputés uniques. Il met également en place la saisonnalité des collections et la pratique des défilés, favorisant la commercialisation et le rayonnement de ses créations à travers le monde entier. Nombreux sont les legs que le système de la mode aura reçus de l'astucieux couturier - vite dépeint par ses contemporains comme un tyran autocrate et génial -, mais aussi de ses fils, Gaston et Jean-Philippe, et de ses petits-fils, Jean-Charles et Jacques, souvent effacés derrière la figure du patriarche.
Retraçant l'histoire de la maison, de sa fondation par Charles Frederick Worth et son associé, le Suédois Otto Bobergh, jusqu'aux premières décennies du XXe siècle, l'exposition revient pour la première fois à Paris, en œuvres et en images, sur une dynastie et une griffe mythiques.
Le parcours invite à suivre l'évolution d'une mode sans cesse renouvelée, tout en restituant sa place à une adresse légendaire : le 7 rue de la Paix. Aux côtés des maisons concurrentes, c'est un univers méconnu, voire invisible, qui se révèle, où travaille le microcosme aussi discret qu'essentiel des couturières et des premières d'atelier, des tailleurs, des dessinatrices, des manutentionnaires et autres commis.

Worth et Bobergh, Robe à transformation avec corsage du soir, vers 1866-1868. Satin de soie vert doré, dentelle et tulle de soie ivoire.

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Worth et Bobergh, Robe du soir, vers 1866-1867. Faille bleue et tulle de soie blanc. Les robes de Worth et Bobergh sont, dans les années 1860, souvent de couleur unie. Elles associent une jupe, montée à plis portée sur une ample crinoline, et un corsage, que relie parfois une ceinture à pans. Ces modèles ne manquent pas d'évoquer les toilettes arborées par l'impératrice Eugénie et ses dames d'honneur dans le célèbre tableau de Winterhalter.
Le tableau était exposé dans la même salle.

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Worth, Robe de jour, vers1878-1880. Faille de soie et lampas de soie broché, dentelle, rubans de satin de soie, application de perles.

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Gros plan sur l'engageante, main ou mécanique?

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Worth, robe de jour, entre 1885 et 1889. Taffetas de soie façonné marron à motifs en satin bleu et rouge, velours de soie bleu, cannelé de soie rouge et verte, passementerie de soie, perles de bois ; doublure en taffetas de soie marron et écru.

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Commentaires
J
De très belles robes !! Agréable journée
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Q
Quelles merveilles ces robes ! Sans doute pas très pratiques mais magnifiques à admirer. Et puis ces dames ne menaient pas la même vie que nous...
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