Il ne s'agit pas de la 110° dentelle faite par moi, mais du numéro 110 de la revue La Dentelle, reçu ce matin. Les magazines se suivent dans ma boîte aux lettres mais ne se ressemblent pas.
La couverture montre toujours un beau tableau avec des personnages connus ou moins connus, qui portent de riches dentelles. Cette fois, la dame tient même une navette de frivolité entre ses mains!
J'ai bien aimé dans ce numéro: la rosace en Cluny, le napperon avec découpe est original et facile à réaliser, le papillon en dentelle à l'aiguille, et l'utilisation d'un camaieu de bleus pour un charmant napperon.

Et oui, il est arrivé aujourd'hui, le troisième numéro de Kant magazine pour cette année.
Ce que j'ai aimé dedans:
Des roses et des feuilles interprétées par Kumiko Nakazaki, à la fois en dentelle Duchesse et en broderie blanche. J'aime beaucoup ce parallèle. Le dessin est légèrement différent entre les deux: et oui il manque une feuille à la broderie, et une autre a été simplifiée. Mais ce qui m'a le plus surprise en regardant l'encart avec les cartons, c'est que le modèle Duchesse comporte les trous d'épingles, à la façon du Honiton.
Une fenêtre en dentelle de Binche: tout un paysage vu à travers une fenêtre. Les éléments sont à réaliser séparément, et à monter ensuite. Les trois premiers carreaux sont dans ce numéro, affaire à suivre.
Un mouchoir en dentelle de Flandres, avec un motif de papillon, assez joli.
Dans les dernières pages, rubrique nouvelles publications, un livre allemand dont la couverture est alléchante: 'Schneeberger Spitzentechnik' malheureusement les commentaires ne sont pas traduits.

Cet après-midi je suis allée passer un moment sur le stand de l'association de boutis, Loisirs en Garrigues, car c'était le forum des associations de Nîmes. Plus quelques petites courses en centre-ville et un peu de lèche-vitrine.
Je ne pense pas être sortie très longtemps, pourtant cela a suffit pour que mon carreau secondaire (pas celui avec la Chantilly en cours) soit transformé en circuit automobile... Et pourtant, je vous assure, j'ai des filles!

Après avoir vu la dentellière, remontez la rue principale, et prenez la rue de l'église. La rue, étroite, abrite plusieurs musées, dont un musée de dentelle. On le reconnait facilement: la plupart des maisons affichent le métier de leurs occupants en carrelage.
Sur deux étages, le musée abrite une belle collection de dentelles, essentiellement de la famille Castells, anciens propriétaires d'une société de production de dentelle main, de 1862 à 1968.

En se promenant dans la rue, on trouve d'autres plaques en céramique représentant le métiers des habitants (ou anciens habitants): un tisserand

 
une brodeuse

Arenys de Mar est une station balnéaire, à 20 km au nord de Barcelone.
La rue principale est en pente douce vers la mer. Tout en bas, une dentellière vous accueille.

Deux d'un coup! Mais comment fait-elle?
Tout simplement, nous avons attendu six heures sur le port de Tanger avant d'embarquer sur un ferry. Oui, six heures de queue!!
Heureusement j'avais prévu de quoi m'occuper.

Toujours un montage au point de Paris.

Deuxième 'mouchoir' (je ne me moucherais pas dedans!) aponcé et monté, encore au point de Paris.

Grâce à mes articles précédents, vous avez compris que je suis en vacances. Je suis partie sans carreau... Mais pas sans travail! J'en ai profité pour emporter mes aponces et montages en souffrance depuis... Passons.
Voici le premier, le trèfle en Bayeux, monté au point de Paris.

Au cours de ma visite à Almagro, j'ai acheté:
du fil, du coton brillant comme la soie, avec lequel on travaille la blonde aujourd'hui, car il a un peu le même rendu que la soie, et qu'il est beaucoup moins cher. Le cône fait 5000m.
Des fuseaux travaillés, pour ma collection.
Des épingles pour séparer le travail.