Je bobine, le reconnaissez-vous, le fil acheté à la brocante lundi dernier.

Pour faire un nouveau travail, commencé au cours vendredi dernier. Je ferai une photo quand nous aurons plus de lumière, aujourd'hui est un peu gris et c'est raté à chaque fois.

Certaines dentellières du forum, l'avaient déjà reçu, et même commencé à faire des modèles qui y figurent, dès la semaine dernière, je ne l'ai reçu que ce matin, mais il est enfin arrivé, mon numéro de La Dentelle!
J'ai bien aimé: un napperon à 9 côtés, original, ça s'appelle un nonagone, ainsi qu'un grand napperon carré appelé French cancan, 53 cm de côté.

Le livret 4 commence par un exercice de petit flocon. Le carton de l'exercice comporte un angle, on peut donc faire un carré. Mais je ne me suis pas sentie obligée.

Puis deux petits ronds comme application de ce point, et là je me rattrape puisque j'ai fait les deux. En fait le même motif avec des variantes dans les points:

points d'esprit carrés au lieu de mats entourant les rectangles, et variations entre les mats et les grilles dans les triangles.

Le deuxième à arriver est le 'Kant'. Avec la suite de la fenêtre en Binche, trois autres carreaux. Ce qui donne envie de le faire, en étudiant l'encadrement à lui accorder.
Un joli mouchoir en dentelle de Flandren avec des poussins, c'est de saison.
Un motif en fin fleuri de Bruges juste de la bonne taille pour mettre autour d'une bougie chauffe-plat: une riche idée!

Le troisième livret du Syllabus propose de passer directement à le réalisation d'un mouchoir, hop, sans exervice préalable. C'est l'étude du fond de Flandres et du point d'esprit carré dans la dentelle de Binche. Avec le carton on peut faire un carré jusqu'à 21cm de côté (extérieur quand même), mais bon, on peut faire moins, n'est-ce pas?

A quoi voit-on que le temps passe vite? Et bien tout simplement à un magazine qui arrive tous les trois mois, pour nous rappeler qu'un trimestre est déjà passé. Et c'est le Bulletin OIDFA qui est arrivé ce matin.
La couverture de cette année, résolument moderne, me plait beaucoup. Voilà, il est déjà tout lu, tout épluché, et va rester au-dessus de la pile de ma table de chevet pendant trois mois.

A l'époque des longues robes et des crinolines, les belles devaient soulever le devant des jupes pour ne pas les salir en marchant à côté des flaques boueuses, monter quelques marches, ou bien monter dans une voiture à cheval. Et quand elles étaient riches, elles incrustaient sur le devant de leurs bas de soie, des jambières en dentelle. Voici une ce ces jambières: fil de soie, soie floche pour les grilles cantille, cordonnet de soie, et cordonnet doré pour certains contours, une expérience.

J'ai laissé des 'moustaches' car il faut les rentrer: j'ai complètement oublié de les faire passer autour du rond en vitré, d'un côté seulement, donc les fils sont en attente d'une opération promise par ma prof.

Le deuxième exercice de Binche est sur le pois (bolletje), qui est en fait un flocon de neige serti. Comme d'habitude j'ai consciencieusement fait les exercices avec toutes les variantes,

puis l'application, petit mouchoir. Celui-là est monté avec un point de Paris double, aussi appelé 'faux point turc'.

Un peu de mon histoire en fait. J'ai commencé ce blog alors que j'avais déjà quelques années de dentelle derrière moi, et donc j'ai pas mal de choses en stock que je ne vous ai pas montrées. Je vais donc profiter des jours où je n'ai rien de nouveau pour aller fouiller dans mes boîtes à merveilles.
Quand je faisais de la Duchesse, avec Mme Parfait, j'avais déjà mon grand carreau à blocs, et je faisais aussi du Binche, seule avec le 'Syllabus Binche I' édité par le Kantcentrum. Le premier exercice est sur le grand flocon, avec sa variation en grille ou en toilé avec œillet.

 
Ensuite l'application correspondante, un mouchoir, monté au point de Paris.

Aujourd'hui j'utilise mon carreau à blocs pour le cours de Bayeux, donc je ne peux plus travailler le Binche, mais j'en ai encore quelques uns en réserve pour ces prochains jours.

Il ne s'agit pas de comparer deux villes. Mais d'un petit napperon en Bayeux, avec utilisation du fond 'Chant', diminutif de Chantilly, aussi appelé point de Paris. Il s'agit bien de technique de Bayeux, et non pas de point de Paris pur. Les différences: utilisation du fond à la rose, à l'extérieur, et surtout, dans le Bayeux, les meneurs de la grille restent toujours dans la grille, tandis qu'en point de Paris les meneurs passent dans le fond, et les paires du fond rentrent servir de meneur.

Le motif floral se répète neuf fois dans ce petit modèle, mais il faut réfléchir à chaque fois, car il n'est pas placé exactement de la même façon par rapport au piquage du fond, et les entrées et sorties de paires sont différentes à chaque fois. Tout le charme des anciens modèles, à l'époque les dessins techniques n'existaient pas.