Toujours dans la château d'Idrija, toujours la même exposition, des dentelles plus contemporaines.

Recto

Verso (ou l'inverse)

Quelques échantillons plus contemporains

Et un gros plan.

Pourquoi se donner la peine de monter au château me dites-vous? Pour une exposition de dentelles, forcément. Une exposition avec une partie historique: d'anciens coussins

d'anciens fuseaux, assez rares, toutes les dentellières en démonstration qu'on a vues jusqu'à présent travaillaient avec des fuseaux plutôt neufs, en tous cas sans patine

une ancienne salle de classe

un ancien catalogue de modèles, Idrija était un centre de production qui exportait dans toute l'Europe

et la reconstitution d'un intérieur

A 11h30 nous sommes allés visiter le château d'Idrija. Je ne me souviens pas de la visite précédente, mais je me souviens qu'il était 11h30 pour la visite du château, bizarre. En fait il suffit de savoir lire l'heure.

La visite du château se mérite, après un escalier bien raide.

En fait il y a aussi une entrée accessible par la route, et nos guides ont organisé le trajet en taxi pour les personnes de notre car qui avaient des difficultés à marcher.

Les façades de la cour du château sont joliment peintes, les peintures ne sont pas d'époque elles ont été refaites, seule une petite partie (que je n'ai pas en photo) a conservé la peinture d'époque.

La façade un peu moins peinte nous réserve une surprise: vous voyez le panneau sur la chaise? C'est une petite boutique de dentelle, à l'attention des touristes (vente de dentelles faites mais pas de matériel ni de modèles).

Ainsi qu'un chien assis avec un sacré système de levage (c'est si lourd que ça la dentelle?).

Au sous-sol de l'école? Au musée d'Idrija? je ne me souviens plus...

(Note à moi-même: pour le prochain congrès, prévoir un petit carnet pour noter à quoi correspondent les photos.)

Dans un sous-sol, présentation originale des dentelles sur des colonnes.

Dans la salle d'à côté, des dentelles faites par des femmes de mineurs

en hommages à leurs maris (ou peut-être leurs pères), Idrija est une ancienne ville minière, ancienne car l'exploitation du mercure n'est plus d'actualité.

Et juste pour le plaisir, une idée pour un globe lumineux.

L'école de dentelle d'Idrija fonctionne depuis 150 ans sans discontinuer. Elle accueille les enfants à partir de 6 ans, filles et garçons. Et à Idrija, il n'est pas du tout ringard, ni mal vu, ni incongru de faire de la dentelle, qu'on soit fille ou garçon. Entrons dans l'école.

Chaque année, la ville organise un festival de dentelle, au cours duquel les travaux de l'année des élèves sont exposés et soumis au vote du public. Les dentelles (toutes? celles qui sont primées? je ne me souviens plus.) restent exposées un an, ensuite elles sont rendues aux élèves. Nous avons visité cette exposition, mais malheureusement photos interdites (pourquoi? C'est frustrant).

Ensuite nous avons visité la partie cours d'adultes. Dans l'escalier qui y mène, quelques vitrines avec des travaux de recherche intéressants, à partir de dessins

Les dentelles réalisées.

Vous en voulez encore? Allez, encore deux avec dessin et dentelle sur la même photo, c'est bien parce que vous êtes sages.

Après le congrès, le traditionnel voyage à travers le pays. Nous sommes partis avec notre guide anglophone Joze et notre traductrice pour le français Milena. Mais Milena parlait aussi l'anglais, et Joze le français. Première étape: Idrija (rappel: prononcer Idri-ia).

A Idrija la dentelle est partout. Dans la rue:

devant les cafés

et même sur la bâche du dit café.

Dans les vitrines, une agence immobilière

Le store californien d'un snack

Et même sur les fenêtres de l'office de tourisme.

Avec cette danse des fuseaux se termine le congrès OIDFA à Ljubljana. Et pas de chance, j'ai raté une des expositions, celle du Musée de la Ville de Ljubljana (je ne sais pas comment je me débrouille, je rate toujours une des expositions).

Pour le prochain congrès, on devait avoir rendez-vous à Bruges en 2018, dont voici le logo interprété de différentes façons (et il y en avait encore plus sur le stand de promotion du congrès). Malheureusement, depuis la nouvelle est tombée, il n'y aura pas de congrès OIDFA en 2018 et on ne sait pas encore ce qui sera organisé autour de l'assemblée générale légale. Affaire à suivre.

Le congrès est fini, mais en attendant le suivant nous allons partir quelques jours en voyage en Slovénie, et on y verra encore de la dentelle.

Pour finir en beauté, quelques autres pièces de l'exposition que j'ai bien aimées. Je n'ai pas noté les noms des auteurs.

Un peu de géographie: la Slovenie est un pays montagneux, avec beaucoup de forêts, et une très grande variété d'espèces, dont beaucoup ne se trouvent nulle part ailleurs.

Détaillons certaines espèces.

Le bouleau
(arbre: Kati Jereb; feuilles, fruits: Marija Kavčič)

Le charme
(arbre: Branca Grošelj; feuilles, fruits: Tinka Slabe)

Le frêne
(arbre: Hilda Pečelin; feuilles, fruits: Hilda Pečelin)

Le mélèze
(arbre: Tina Kuder Veldin; feuilles, fruits: Vanda Slana)

L'épicéa
(arbre: Valči Žakelj; feuilles, fruits: Jože Stanonik)

Le chêne
(arbre: Hilda Pečelin; feuilles, fruits: Hilda Pečelin)

L'érable
(arbre: Hilda Pečelin; feuilles, fruits: Majda Cankar)

Du dessin

à la dentelle.

Ça parait facile hein? Je n'ai pas le nom du dessinateur ni du dentellier.