Réduis ton stock en février (saison 4)
L'année commence bien avec l'utilisation du stock en janvier, voici maintenant février.
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Alice la flamboyante, d'Hubert de Maximy
Choyée par son père mais élevée à la dure par Honorine, sa mère, qui n'a pas oublié son enfance misérable, Alice Chalencon apprend tout de la dentelle de luxe car son destin est écrit: reprendre la fabrique.
Cela se produira brutalement, à l'aube de ses vingt ans.
Séduisante, cynique, à l'aise dans la grande bourgeoisie comme au contact des dentellières, elle gère l'entreprise avec ruse, se jouant des affairistes locaux comme des courtisants cupides de Napoléon III.
Précurseur de la mode, elle convaincra les fondateurs des grands magasins mais tombera amoureuse d'un doux idéaliste qui l'entraînera dans le drame terrible que fut la fin de la Commune...
Alice, une femme ambitieuse, manipulatrice et libre, bien avant l'heure.
Vous l'avez compris, Alice est la fille d'Honorine. L'histoire commence en 1852 et Alice a quatre ans. On suit en parallèle sa vie et celle d'un certain Arsène Vonque (tiens donc?). Alice poursuit et développe l'entreprise de sa mère, sur le créneau du haut de gamme et du luxe, des dentelles destinées à la haute bourgeoisie, la noblesse (d'empire) et même la cour. Ce qui me paraît surprenant, quand on voit les dentelles prisées à la cour à cette époque, ce sont plutôt des Bayeux et des Chantilly pour la dentelle aux fuseaux, et pas le style fabriqué dans le Velay. Alice est propulsée prématurément à la tête de l'entreprise, mais se montre prête et capable de la faire prospérer. C'est plaisant à lire.
Je reprends mon apprentissage de la dentelle d'Idrija, avec le deuxième fascicule "Idrija narrow tape lace and double stitch", soit "lacet étroit et passée tordue d'Idrija". Je commence donc par mon échantillon.
Puis son application qui n'en est pas vraiment une, à part qu'on laisse la paire derrière l'épingle pour la reprendre plus tard.
J'ai récidivé, j'ai encore acheté de la ficelle pour faire du crochet. Mais c'est une ficelle plus fine, adaptée à un crochet numéro 5.
Avec la ficelle je fais donc des petits paniers ou presque, il m'en faut 20. Pour les faire j'ai renversé un fauteuil du salon, mais pourquoi donc?
Pour prendre sa pointure et faire des essayages. En fait ces petits chaussons sont destinés à mes meubles de salon, trop lourds pour être soulevés toute seule, et que je veux pas traîner pour ne pas risquer de rayer le sol. Les patins vendus exprès pour ça ne résistent pas à une force latérale, ils se décollent ou s'arrachent systématiquement.
Ils sont mignons mes meubles avec leurs petits chaussons!