Oh mais les herbes ont bien poussé par ici, il faut faire les foins. Pour cela la poupée a besoin d'une tenue adaptée au jardinage. Et tant qu'à dépecer un vieux jean pour en faire un dos de coussin, autant en récupérer un maximum. Donc pour la poupée, jean taille haute.

Avec un tee-shirt raglan, manches 3/4.

Quand on a bien travaillé au soleil et bien transpiré, on peut changer de tee-shirt.

Ça ne se voit pas bien dans le soleil, mais il y a deux tee-shirts avec des manches de couleurs différentes. Dans les chutes de mes leggings.

Et le jean a presque tous les détails d'un vrai: poches y compris la mini-poche, surpiqûres, mais pas de braguette à zip, juste un faux bouton.

Poches arrières, passants de ceinture que j'ai fait en double épaisseur au lieu des quatre des explications, c'était trop pour ma machine.

Jean: High-Waisted Jeans de Liberty Jane
Tee-shirts: Baseball Tee de Liberty Jane aussi.

Un joli panneau trouvé au salon Tendances Créatives, une belle chouette en plein vol.

Malheureusement je n'ai pas de joli tissu pour le dos, les derniers coussins que j'ai montés ont eu droit à des restes. Mais ça tombe bien, sur le portique de mon atelier plein d'habits à jeter donner réparer réutiliser il y a un jean d'une couleur qui va très bien avec celles du devant, les jambes en assez bon état.

Et en suivant ce très bon tuto (pub gratuite à moi-même) le coussin est vite monté.

On voit que le dos du coussin a déjà eu une vie, mais c'est ce qui lui donne son charme.

Il y a quelques années, ma planche à repasser s'est cassée. Les soudures des montants se sont décollées, malheureusement c'est difficilement réparable à domicile. Et à la même période j'ai eu l'opportunité d'acheter une vraie planche. C'est à dire une planche en bois. Ayant tourné un peu dans les boutiques pour remplacer ma planche cassée, je ne trouvais que des grillages métalliques, le genre de truc qui t'imprime des croisillons sur tout ton tissu quand tu repasses. Mais pourquoi on ne trouve plus que ça? Donc quand j'ai vu cette vraie planche je n'ai pas hésité. Et je ne regrette pas. Une vraie planche et un vaporisateur pour humidifier le linge, fer sec surtout pas de vapeur, et le repassage est impeccable. Bon, sauf la housse qui au bout de quelques années donne des signes de faiblesse?

Ça n'est pas grave, il suffit d'en faire une autre!

Vieille housse de couette en lin, comme ça elle peut supporter toutes les températures sans broncher. Biais du marché d'Aubagne. Et du coup j'ai mis le lien de serrage de la housse à droite, ça lui évite de passer sur la planche à chaque fois que je déplace une chemise.

Ma seule concession à la modernité: j'ai un fer (je ne devais plus appeler ça un fer, comme on ne devrait plus appeler les grillages des planches) à semelle en céramique, depuis plusieurs années aussi, et je ne l'ai jamais eu desoin de le nettoyer.

Fort heureusement il me restait assez de ce coupon vichy pour recommencer la robe à plis creux sans plis creux, et cette fois faire les choses correctement. Donc plis creux devant.

Plis creux au dos.

Et même un col bien rond, et un petit bouton différent.

Toujours le même patron. Et il me reste quelques morceaux de ce vichy, qui va bien avec le drap du dos du patchwork de poupée, donc on reverra du vichy ici.

Un petit morceau de tissu vichy, trop petit pour moi, il sera parfait pour une robe de poupée.

Un peu courte, j'aurais peut-être dû la rallonger.

Cousue un peu trop rapidement aussi, je ne me suis pas bien appliquée pour l'arrondi du col. 

Les explications sont sommaires, il faut savoir comment se coud une robe. J'ai pris l'initiative de finir le col avec un biais.

En fait les explications portent surtout sur la façon de gérer un pli creux. Mais j'ai oublié de faire les plis creux!

Modèle Box Pleat School Dress de Jen Wrenne, sans les plis donc.

Pour tenir chaud, une veste en jersey molletonné. Chute de je ne sais plus quel projet.

À mon avis d'un projet qui date d'avant le blog, c'est dire que j'explore des cartons qui ont été souvent déménagés.

D'ailleurs la poupée a retrouvé ses chaussures...

Patron Doll Cardigan de Fleece Fun.

Changer la fermeture zippée d'un sac à dos du commerce peut-il vraiment faire l'objet d'un article intéressant? Oui car d'une part la fermeture zippée est, comme pour mes bottes, une cochonnerie en plastique. Une fermeture en métal s'impose.

Et justement parce que trouver une fermeture, en métal, avec deux curseurs, et qui se font face, ce n'est pas si facile. D'autant plus que le vocabulaire n'est pas le plus intuitif: on les appelle des curseurs dos à dos. Ah bon? Impossible d'en avoir en mercerie autour de chez moi, on ne trouve que des 'bouche à bouche', qui ne permettent pas d'ouvrir un sac en grand (je ne vois pas l'intérêt de ce genre de fermeture, quelqu'un peut m'expliquer?).
A gauche les bouche à bouche, à droite les dos à dos.

Donc, j'ai trouvé un zip comme il faut chez un grossiste et hourra, j'ai changé un zip de sac à dos.

Dans ma nouvelle maison, je prends le temps de défaire mes cartons et bien gérer ce que j'y retrouve trouve. Cet oreiller tout jauni et déchiré.

Hop, avec du drap acheté à Rabat en 2007, une nouvelle housse. Même si ce n'est que la housse et pas la taie, ça fait quand même plus propre. Avec un oreiller tout aussi jaune mais pas déchiré, en machine avec bicarnonate et vinaigre, et deux oreillers fonctionnels supplémentaires.

Le ruban rouge, de Lucy Adlington

Nous quatre: Lily, Marta, Carla et moi.
Dans une autre vie, nous aurions pu être amies.
Mais nous sommes à Birchwood.
Ella, quatorze ans, est couturière. Pour son premier jour de travail, elle plonge dans ce monde de rubans, d'étoffes et de soie qu'elle aime tant. Mais son atelier n'est pas ordinaire, et ses clientes le sont encore moins. Elle est prisonnière du camp de Birchwood, où elle confectionne les vêtements des officiers.
Dans ce terrible quotidien où tout n'est qu'affaire de survie, la couture lui redonnera-t-elle espoir?

En fait Ella ne confectionne pas les vêtements des officiers, mais ceux des femmes d'officiers affectés au camp. Birchwood est la traduction en angais de Birkenau, bois de bouleaux en français. Le femme du commandant d'Auschwitz-Birkenau a réellement employé des prisonnières pour réaliser sa garde-robe, atelier privé au début, qui a grandi pour habiller les femmes d'autres officiers. À côté de toute l'horreur des camps d'extermination se tenait une vie mondaine. Marta est prisonnière, mais elle est chef d'atelier. Carla est garde. Ella et Lily travaillent toutes deux à l'atelier, elles se lient d'amitié et vont essayer de survirvre ensemble. Vont-elles y parvenir?

Ces deux coussins achetés en Inde, avec une superbe broderie faite à la main. Malheureusement le tissu, une soie très fine, fragile, est tout usé à l'endroit des plis qui se forment quand on s'appuie dessus. Mais ce serait dommage de jeter de si belles broderies.

Je les ai donc découpées, et appliquées sur un tissu neuf, du coton mais ce sera plus solide, en piqué libre.

Puis remontées en coussins. J'ai essayé de reproduire l'encadrement d'origine sur un coussin, mais le fil doré ne se prête pas du tout à la couture machine, c'est une telle galère que je n'ai pas trop insisté je n'ai fait que quatre tours au lieu des 10 prévus. Prévoir d'acheter une aiguille avec un gros chas pour ce genre de fil.