Villedieu-les-Poêles
A Villedieu-les-Poêles, la dentelle aux fuseaux atteint son apogée entre 1760 et 1880. Introduite par les femmes de médecins, de notaires ou de pharmaciens, elle est ensuite dirigée par les épouses des riches marchands de la ville. Jusqu'en 1830, les motifs réalisés sont simples mais l'activité est lucrative. Les dentellières expérimentées gagnent autant qu'un maître chaudronnier ou qu'un poêlier. Elles acquièrent une certaine autonomie, vont chez le notaire, signent leurs actes, achètent des biens et se marient plus tardivement.
En Villedieu-les-Poêles, el encaje de bolillos alcanza su apogeo entre 1760 y 1880. Hasta 1830, la actividad es lucrativa, las encajeras experimentadas ganan mientras que un calderero y tenían mucha autonomía para mujeres.
In Villedieu-les-Poêles, bobbin lace reached its peak between 1760 and 1880. Until 1880 the activity was profitable, and an experienced lacemaker earned as much as a master coppersmith or pan-maker and had a certain amount of autonomy for a woman.
Après 1850, la situation économique des dentellières devient paradoxalement difficile. La qualité des dentelles s'élève, les motifs se compliquent, mais les salaires subissent une baisse drastique. L'activité passe sous la coupe de négociants fortunés qui profitent d'une main d'oeuvre plus corvéable que celle de Bayeux.
Después de 1850, los salarios sufren una baja drástica. La actividad pasa en las manos de negociantes afortunados.
After 1850, salaries were reduced dramatically as the activity became dominated by rich merchants.
Vers 1880, la profusion de dentelle dans les tenues et les coiffes féminines passe peu à peu de mode, c'est la fin de la dentelle à Villedieu-les-Poêles.
Despues de 1880, el encaje pasa poco a poco de moda, es el fin del encaje en Villedieu-les-Poêles.
After 1880, lace went out of fashion: that was the end of Villedieu-les-Poêles lace.
La rue du Docteur Havard est l'une des plus actives de la cité. De part et d'autre, poêliers et chaudronniers s'affirment dans de nombreuses batteries de cours tandis que 500 ouvrières, dont de nombreux enfants, font de la dentelle dans la rue. Il en reste le Musée de la Poeslerie - Maison de la Dentellière. On y trouve des fuseaux et des cartes postales.
La calle del Doctor Havard es una de las más activas de la ciudad. De todas partes, caldereros trabajan en los patios mientras que 500 obreras, incluido muchas niñas, hacen el encaje por la calle. Queda un museo, donde se puede comprar bolillos y postales.
In the 19th century, Docteur Havard street was an absolute open-air factory: pan-makers and coppersmiths worked in the courtyard whilst 500 female workers, many of them children, made lace in the street. You still visit a museum, where you can buy bobbins and postacrds.