Vous savez ce que c'est quand on a vu un joli modèle, on tricote, on tricote, ça monte plus ou moins vite et quand toutes les pièces sont finies, pfff il faut assembler tout ça. C'est justement le pfff qui pose problème (on en reparlera prochainement sur ce blog, glups).
J'avais repéré ce gilet tout mignon dans le MCI numéro 73 (création La Droguerie).
Mais je ne me suis pas lancée, à cause du pfff.
Mais ça c'était avant. Non pas avant, mais avant l'arrivée fulgurante des modèles de tricot en provenance des pays anglophones, tricotés du haut en bas, technique appelée top-down. A l'envers donc, mais pas besoin de mettre la tête en bas. Impeccable pour ce genre de modèle avec des emmanchures raglan! Il n'y avait plus qu'à le calculer en top-down. Facile, avec les mesures de l'échantillon, 1 carreau = 1 maille (horizontalement) ou 1 rang (verticalement). Et on retourne le papier pour transformer les diminutions en augmentations et inversement.
Ce qui donne presque le résultat attendu.
Je dis presque, parce que les augmentations ne sont pas aussi discrètes que des diminutions, que ce soit pour l'effet cintré
ou pour les raglans.
Biais fait maison, dans le même tissu que ma robe à empiècement cache-cœur, pour une veste de la même couleur, si ça c'est pas réfléchi!
Bon la robe est passée en machine avec un produit blanchissant un peu trop efficace, les couleurs ont pâli mais sont encore visibles. Mais la catastrophe (encore une catastrophe de lavage!) c'est la petite dentelle qui est complètement décolorée.
Ça m'apprendra à acheter de la dentelle mécanique, je vous l'avais bien dit. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, Jean-Pierre.