Parmi les expositions, quelques pièces d'une exposition russe. D'après l'affiche (en allemand), une exposition patronnée par le Ministère de l'Enseignement et de la Science de Russie, et l'Enseignement Supérieur Fédéral des Arts Ménagers, Grande Ecole d'Etat des Arts Traditionnels, l'exposition s'intitule "La dentelle russe emthousiasme". C'est la seule institution du monde à ce niveau pour l'art de la dentelle, et c'est à Saint Petersbourg. Je vous donne l'adresse? C'est au 2A Canal Griboïedov, si vous avez envie d'y aller. Mais je ne sais pas si c'est une exposition temporaire ou un fonds permanent.

Ah, photographier du noir sur fond noir, le cauchemar...

Bon appétit avec ce buffet de desserts offert par l'association nationale néerlandaise, LOKK.

Quelques détails de ces diverses pâtisseries.

L'association avait déjà fait un stand avec, si ce n'est pas les mêmes, des dentelles similaires, si je me souviens bien, lors du congrès OIDFA de Gand en 1998. Je n'ai pas mes archives photo de l'époque (pas encore numériques)  sous la main, je ne peux pas vérifier.

Juste un magasin de retouches, avec sa collection de machines anciennes en vitrine. Je sais, on voit ça un peu partout, mais c'est l'occasion de faire une photo ratée avec le soleil qui est sorti juste à ce moment-là.

À Zaandam, les commerçants aussi aiment la dentelle. Ils en ont donc mis dans leurs vitrines. Nous avions un plan avec la liste des magasins concernés, le long du canal Gedempte Gracht et d'une rue orthogonale Westzijde. Ce sont des rues très commerçantes de Zaandam. Sur les 22 magasins concernés, 1 que je n'ai pas trouvé, 1 où je n'ai pas vu la dentelle (le marchand de glaces, il fallait rentrer) et 1 n'avait pas la dentelle annoncée. Tout cela fait beaucoup de photos, prises au cours de ma promenade dans ces rues, et vous allez même pouvoir deviner quand j'ai pris une bonne rincée et quand le soleil est revenu me faire des reflets...

Le congrès OIDFA de Bruges ayant été annulé, les membres néerlandais ont organisé un mini-congrès autour de l'assemblée générale, sur le thème "Nous aimons la dentelle", à Zaandam. Et quelle meilleure illustration que de faire des cœurs en dentelle?

La suite de la réduction du stock de tissus, après un mois de juin peu productif (occupée à la dentelle), voici juillet.

• Score début juin: -12,5
  
• Entrées en stock: 3,70
• Sorties du stock: -5,20
  
• Points bonus: 0
  
• Total fin du mois: -14
  
• Détail des projets cousus: parasol, robe d'été

J'ai pris mon courage mes ciseaux à deux mains dans une seule et j'ai démonté tout le bustier de ma robe d'été. J'ai ensuite tout retaillé en... 34! Oui, d'après les mesures, il fallait aussi enlever à la taille (pourtant j'avais mesuré la taille sur le patron). Donc je suis passée du 38 au 34. J'ai remonté la doublure du bustier (réalisée dans le même tissu, mais avec un peu d'erreur d'impression) pour faire un essai: en relachant 1 cm aux pinces c'était bon.
J'en ai profité pour modifier l'ordre de montage et certains points techniques.

D'abord les bretelles, le montage d'après les explications ne me plaisait pas: en gros il faut coudre le lien sur un petit côté et le grand côté, le retourner, plier la valeur couture du petit côté resté ouvert, et y insérer le haut du devant. Le résultat n'est pas joli, surtout à l'envers, soit je loupe le tissu et il faut reprendre, soit il y en a trop (à gauche l'endroit, à droite l'envers).

Donc j'ai préféré insérer les bretelles entre le tissu et sa doublure. C'est beaucoup mieux n'est-ce pas? (Dites oui.)

Puis le montage de la fermeture invisible. J'ai d'abord assemblé bustier et jupe, monté le zip, et ensuite seulement j'ai posé la doublure du bustier, je préfère nettement dans ce sens. D'ailleurs je n'ai pas recoupé la partie jupe, comme il y a des fronces je me suis dit que ça irait. Un peu serrées les fronces mais ça va. Je n'allais pas découdre et recoudre 3,35 m de biais en bas de ma jupe, hors de question. Essayage, la robe est impeccable.

Un tour dans la machine pour enlever les traces d'amidon de maïs et consternation...

Vous ne voyez pas le problème?

Le tissu a énormément laché dans le biais, même le milieu dos et sa couture... Bon, il va donc falloir découdre ces 3,35 m de biais, mais plus tard.

J'ai voulu participer au concours "Ma petite robe d'été" de Burda, je me suis inscrite et j'ai choisi la robe dos nu à bretelle, modèle 113 du magazine Burda de février 2017 pour celle qui l'ont. Pour cette robe j'ai choisi un tissu de composition inconnue, que je suppose être une viscose, acheté au marché de Sarcelles, vraiment pas cher car avec un gros défaut d'impression (ici c'est l'envers d'où la couleur un peu pâle). Mais je me suis dit que j'arriverai quand même à y placer des pièces pour en faire quelque chose.

Première étape: je mesure le tour de taille de la robe directement sur les pièces du patron, le plus proche du mien est celui de la taille 38. Allons-y donc pour la taille 38. Première galère: la jupe est une jupe demi-cercle, en deux morceaux. Si vous suivez bien, chaque morceau est un quart de cercle, le patron est une demi-pièce à couper au pli, le pli dans le biais. Avec ce tissu fluide sur une table de salle à manger, je galère à simplement poser les pièces et faire un pli dans le biais. D'habitude je n'ai pas de problèmes particuliers avec les tissus fluides, mais j'ai toujours eu affaire à des plans de coupe classiques, le tissu plié en deux lisière sur lisière, qui tient en largeur sur ma table. Plutôt que de s'énerver, amidonnons donc (essayez de le dire à voix haute!). Il a fallu 3 trempages pour que le tissu commence à se rigidifier un peu, mais malheureusement il s'est déformé, la lisière sur le fil avait la forme d'un croissant de lune, un peu comme en haut à droite de la photo mais en pire. Il a fallu faire un 4° trempage (heureusement j'ai gardé mon amidon de maïs dans la bassine jusqu'au bout) et séchage à plat sur l'herbe du jardin pour y remédier.
Deuxième étape: placer les pièces pour envisager le plan de coupe à adopter. A cette étape une évidence: je peux faire une demi-jupe dans une partie sans la grosse trace blanche, mais pas les deux. Le dos sera donc en deux morceaux avec une couture au milieu, tant pis. La découpe se fait par terre sur le carrelage, ma table de salle à manger n'étant toujours pas coopérative, ou peut-être le tissu, je ne sais pas, mais bon ils ne faisaient pas bon ménage et tout tendait systématiquement à glisser par terre.
Troisième étape: lecture attentive des instructions et de l'ordre de montage. 1,5 cm de valeur couture c'est stupide, je mets toujours 1 cm car ça correspond au trait sur ma plaque de machine à coudre. 4 cm d'ourlet, dans une jupe aussi évasée que ça, c'est encore plus stupide, ce sera soit un biais soit un rouloté, on verra.
Quatrième étape, découpe et couture, tout roule et j'enfile ma robe. En mode vacances, coiffure grosse chaleur et pieds nus.

Jolie? Et bien non, gros problème. Pfff.... Pour une taille qui va, il y a 13 cm de trop en haut (non je ne fais pas de toile). Evidemment je n'ai pas essayé le bustier tout seul.

On va voir si j'ai le courage de la reprendre avant la fin de la semaine (ou du mois) (c'est presque pareil). Mais pour le concours c'est loupé.

Mon parasol avait des bandes rouges et vertes. On devine encore un peu le rouge, pour le vert il faut me croire sur parole. C'est la couleur qui fane en premier. 

Même l'extérieur fait grise mine. Tout le système est impeccable et fonctionne très bien.

Normal qu'avec un tel parasol je sois la risée de la plage alors. Et bien non, ce n'est pas avec celui-là, enfin si mais mais j'ai refait la toile. Et c'est là que je vais être la risée de la plage...

D'abord j'ai repéré une bâche en magasin, j'ai noté la largeur du lé. J'ai soigneusement démonté la toile, découpé une quille pour en faire le patron, calculé le métrage nécessaire pour les 10 quilles, ainsi que la longueur du biais.

J'arrive à la maison, je commence à couper et première bourde: le tissu a un défaut (à moins que ce soit fait exprès?), les rayures ne sont pas toutes symétriques. Bon tant pis, on va faire avec, je place quand même mes pièces tête-bêche et je calcule les raccords.

Au moment de couper ma cinquième pièce dans le premier demi-lé, deuxième bourde: il me manque 10 cm. 10 cm c'est pas grand-chose, mais si je veux couper ma pièce entière il faut en racheter 70 cm, alors non. Tant pis je fais un raccord.

Et au moment de couper ma dixième pièce dans le deuxième demi-lé, troisième bourde: pour éviter de manipuler les chutes j'ai coupé mon tissu, mais trop court, il faut faire un autre raccord.

Bon voilà ma nouvelle toile de parasol toute de guingois, c'est sûr je vais être la risée de la plage. 

Quand mes pas me mènent dans une mercerie, je regarde toujours tous les produits, à la recherche de nouveautés. Mais bon, ce n'est pas le rayon le plus propice aux inventions, depuis le temps que l'humanité coud pas mal de choses ont déjà été inventées. Néanmoins dernièrement j'ai découvert cette boîte d'épingles:

Et ça tombe bien, moi qui oublie assez souvent des épingles dans mes coutures (dont une qui est restée plusieurs années dans un doudou avant de piquer, pas aux normes NF le doudou!). Verdict à l'ouverture de la boîte: ce ne sont pas des épingles, ce sont des pieux! À éviter donc si on ne veut pas trouer les tissus, mais peuvent servir comme séparateurs pour la dentelle. Ici avec de la bâche.

Message au frabicant: l'idée est bonne, mais à faire sur des épingles plus fines, qu'on n'abîme pas nos tissus.